Vie municipale Tribunes des groupes politiques L’expression des groupes politiques est libre, dans les limites encadrées par la loi et la jurisprudence. Les textes sont donc de l’entière responsabilité de leurs auteurs. Voiron citoyenne - Opposition municipaleHorizons voironnais – opposition municipaleVoiron ville d'avenir – Majorité municipaleVoiron citoyenne - Opposition municipaleNovembre 2020 : Il n’y a pas eu de conseil municipal en octobre. Et c’est grave. Les motifs invoqués ? « Rien d’urgent à traiter ». Rien. D’urgent. La désignation des représentants de Voiron aux commissions du Pays Voironnais. Pas urgent. Et tant pis si les commissions de l’intercommunalité commencent à travailler sans eux pendant 2 mois. Les nominations attendront le 25 novembre, au bas mot… Dans un contexte sanitaire et socio-économique particulièrement difficile, travailler au plus tôt à l’échelle du territoire de façon concertée et efficace ? Pas urgent. Les commissions municipales. Pas urgent. Le mois dernier, la commission sociale a été annulée. Ce mois-ci, toutes les autres ont suivi. « Pas de délibérations à valider ». Faire des commissions des lieux de travail, de concertation et d’échanges plutôt que des chambres d’enregistrement de délibérations déjà bouclées en petit comité : Pas urgent. Travailler de cette manière sur les difficultés sociales et économiques croissantes du fait de la Covid. Pas urgent. La révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Pas urgent. La formation des élus. Pas urgent. Le code général des collectivités territoriales, la loi donne 3 mois après l’installation du conseil pour délibérer sur les droits à la formation des élus. Ce conseil a eu lieu en mai. Faites le calcul. Pas urgent. Si on considère que des élus formés pour bien faire leur travail est accessoire… Pas urgent. Hors délais légaux. Mais pas urgent… Le Conseil Municipal, les commissions municipales et intercommunales ; des organes fondamentaux de la gestion de notre ville. Des organes démocratiques. Des organes maltraités à grande vitesse. Nous le dénonçons. Le nombre, croissant, rapide, de départs d’agents n’est peut-être pas étranger à cette maltraitance. Car le travail des techniciens de la Ville est un travail indispensable aux préparations des décisions à prendre en commissions. Là aussi, nous continuons à nous interroger sur la méthode et la gestion du personnel de la Ville. En septembre, il semblait urgent à M. Polat de prendre le temps de se plaindre dans les médias locaux d’un possible « blocage institutionnel » à la Métro. Peut-être est-il urgent de balayer devant sa porte ? Anne Favier, Arnaud Belleville, Mélodie Mistré, Benjamin Huet Pour le groupe Voiron Citoyenne www.voiron-citoyenne.fr Octobre 2020 : Le roi est nu. Nous apprenons le départ du directeur général des services, de la directrice générale adjointe, du directeur des services techniques et de la directrice de la communication. Nous sommes interrogatifs. Interrogatifs, car la démission d’une équipe de direction est le signe incontestable d’une mésentente. Nous ne pouvons pas nous résoudre à penser qu’une dégradation subite des compétences des intéressés en soit à l’origine. Choisis pour leurs capacités et, on peut le supposer, leur engagement, leur décision en constitue d’autant plus un désaveu implicite. Ils ont néanmoins largement contribué à porter la politique municipale et ils resteront officiellement discrets sur les raisons de leurs désillusions, devoir de réserve oblige. Nous sommes interrogatifs, car le système de gouvernance et de direction en place n’est pas en capacité de travailler avec une équipe, appréciée hier encore. Dans cette période tourmentée, il est prioritaire que l’écoute et la fédération des équipes ne laissent pas leur place à des enjeux plus personnels. Nous sommes aussi inquiets pour les agents communaux qui sont nécessairement affectés par ces dissonances. Certes, ils sont bien là pour délivrer les services légitimement attendus par nos concitoyens, mais les craintes générées par des injonctions contradictoires et l’instabilité provoquée par des conflits de personnes sont autant de facteurs qui peuvent troubler le sens de l’intérêt commun dans la réalisation des tâches quotidiennes. Cet épisode démontre encore, s’il était besoin, comment des cadres supérieurs, peuvent être conduits à renoncer à leurs responsabilités. Par ricochet, nous sommes sensibles aux méthodes réservées au traitement des propositions des élus que nous sommes. Nous souhaitons aux démissionnaires, et à leurs successeurs, que d’autres conditions leur permettent d’exercer leurs fonctions dans la recherche de l’intérêt commun et non partisan. Il est temps d’apprendre à bannir certaines croyances, car il n’est de place pour les hommes providentiels qu’à l’aune de leur ego, sourd aux valeurs humanistes qui sont les nôtres et que nous comptons défendre. Le roi nu reste roi, mais peut n’être pas seul. Septembre 2020 : Chères Voironnaises, Chers Voironnais, A l’heure où nous rédigeons cette tribune, les incertitudes concernant la rentrée de Septembre sont grandes : nos enfants pourront-ils retrouver sereinement le chemin de l’école ? Nos commerçants et artisans pourront-ils poursuivre leur activité ? Comment s’assurer que l’offre de services et loisirs puisse être pleinement proposée aux habitant.e.s, que nos associations puissent animer notre ville, que nos « séniors » reprennent leur place ? Que nous puissions réussir collectivement à impulser un monde vivable pour demain, pour les générations à venir. Nous proposons que les événements incontournables de la vie locale (Forum des Associations, Foire de la Saint Martin…) soient redessinés pour être compatibles avec les règles de distanciation : îlots thématiques, découplage dans différents quartiers, distribution de masques aux couleurs de l’événement, etc. Sur le plan économique, l’aide aux commerçants ne peut se réduire à un jeu concours de 4 000€, et nous appelons à repenser les schémas d’approvisionnement pour mettre en valeur les productions locales. Dans la durée, il est urgent de définir un vrai projet éducatif et social qui puisse s’articuler avec les exigences sanitaires, affirmer un véritable partenariat avec l’Education Nationale les parents et les associations pour qu’aucun enfant ni aucune famille ne soient laissés au bord de la route à l’issue de cette année scolaire. En commission éducation, il a été précisé qu’aucun recensement d’enfant déscolarisé n’a été fait durant le confinement, ni lors de la reprise de l’école, en juin, cette mission incombe aux centres sociaux… L’éducation est primordiale pour l’émancipation des individus. Nous attendons enfin avec impatience l’inauguration d’une rue au nom féminin, comme Monsieur le Maire s’y ai engagé en juillet, notre proposition de dénommer la rue menant au nouvel hôpital rue Simone Veil n’ayant pas reçu de réponse. Il nous appartient, ENSEMBLE, élu.e.s et citoyen.ne.s, d’imaginer des solutions locales innovantes pour construire un futur solidaire et durable. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos remarques et idées. Juillet-Août 2020 : Chers Voironnais-e-s, Merci à toutes les personnes qui ont voté pour notre liste et celles qui auraient voulu le faire. Nous avons pris acte des résultats. Mais 39 % d’expression pour un scrutin qui en rassemble habituellement plus de 60 %, est exceptionnel et tronqué. Or la démocratie, l’expression démocratique, votre expression, ne doivent pas être les victimes des crises pandémiques ou économiques. Nous avons donc déposé un recours en annulation de ces élections auprès du tribunal administratif. En plusieurs milliers d’endroits en France, d’autres listes, de tous bords, sont dans la même démarche. Cette exigence de démocratie nous continuerons de la porter. Comme nous porterons notre programme. Car nous entendons que chacun et chacune, en confinement et au-delà, aura réalisé, à quel point une transition sociale et politique est pertinente. A quel point nous sommes concerné-e-s par la transition écologique. A quel point nous devons aller vers une économie de proximité, respectueuse du vivant. Voiron Citoyenne est composée de personnes engagées et déterminées dans cette voie. Rejoignez-les. Rejoignez-nous. Avril – mai – juin 2020 : En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, il n’y a pas eu de magazine municipal édité. Horizons voironnais – opposition municipaleNovembre 2020 : Le maire de Voiron aggrave-t-il la crise sociale ? Heureusement, Voiron a été assez peu touchée par la première vague du covid-19. Malheureusement pas au niveau social ! Très vite, les personnes occupant un emploi précaire (intérim, CDD court, autoentrepreneur) ont vu baisser leurs revenus. Les familles, dont les enfants bénéficiaient habituellement d’une prise en charge partielle des frais de cantine scolaire, ont eu à assumer le coût de tous les repas. Cette situation a immédiatement engendré une hausse de la précarité avec pour conséquence une hausse des demandes d’aides auprès du CCAS et des associations caritatives. A ce jour, on ne peut dire quelles actions ont été mises en place par le CCAS de Voiron. J.Polat, président de cet organisme dépendant de la mairie de Voiron, ne communique pas de bilan d’activité. On sait par contre que de nombreuses personnes, souvent demandeuses d’aide pour la première fois de leur vie, se sont vues refouler. Au niveau associatif, J.Polat a bloqué toutes les initiatives qui avaient pour but de venir en aide aux personnes en difficulté en protégeant les bénévoles. Ces associations n’ont eu d’autres choix que de cesser leurs activités ou de faire face à la situation en espérant que leurs bénévoles ne soient pas touchés par le virus. Aujourd’hui, le comité de solidarité est toujours fermé. Il est indiqué sur sa porte que les distributions alimentaires ne reprendront pas. Le Rigodon ne fonctionne plus qu’à moins de 50% de sa capacité habituelle alors même que les besoins sont plus importants. Son avenir est plus qu’incertain. J. Polat se défausse en disant que c’est au Pays Voironnais de trouver des solutions. Les autres associations tentent tant bien que mal de maintenir une aide alimentaire pour un nombre plus important de personnes alors que leur situation financière est catastrophique. Pourtant de nombreuses solutions sont possibles : mise à disposition de locaux municipaux, aide logistique, appel à bénévoles, aide financière, achats groupés de denrées alimentaires, etc… A l’heure de la deuxième vague, les urgences sont au bord de l’implosion à Voiron, et la crise sociale, annoncée dès le mois d’avril, frappe durement les plus précaires. Julien Polat a-t-il enfin pris conscience des enjeux et de la gravité de la situation ? Octobre 2020 : Vous avez dit Vivre Ensemble ? La 1ère Commission consultative « Social Politique de la ville Seniors Centre Sociaux » du mandat annulée faute de points à l’ordre du jour ! Voiron résiste encore et toujours à l’envahisseur ou choisit de faire fi des personnes en difficulté ? Lors du confinement, J.Polat se dit en lien avec les associations solidaires. Quel lien ? Le bilan aujourd’hui, faute d’aide des collectivités, c’est la disparition de l’aide alimentaire du Comité de Solidarité et la diminution de + de 50% des repas au Rigodon, avec une demande accrue. Et le CCAS ? L’annulation de la commission, qui au minimum informe des actions mises en place, passées et à venir, parle d’elle-même. Pas d’actions spécifiques Covid, ni (exemples à l’appui) d’accompagnement des personnes en difficulté avec recherche d’aides ponctuelles, possibles si elles émanent de la ville. Le Maire de Voiron semble avoir un problème avec ceux qui sont dans la détresse financière, sociale ou morale, dont il dit pudiquement « qu’ils ne vivent pas comme les autres », au point de leur réserver des bâtiments entiers au bord de la voie ferrée ou des entrées séparées dans les futurs bâtiments de Rossignol-République. Septembre 2020 : Voiron ville morte Confinement et vacances aidant, il semble que rien ne se passe à Voiron depuis des mois. J.Polat a appliqué les directives officielles, administrant la ville sans la gérer. Le CCAS est au service minimum pour les aides sociales. La piscine, avec réservation et paiement sur Internet, sans bassin extérieur, ne répond pas à l’intérêt général. Le marché est mis à mal par des directives imposées sans écoute des commerçants. Rien ne transparaît des préparatifs de la rentrée. Voiron semble calme. Endormie ? Elle est absente dans la presse, pourtant plusieurs voitures brûlées témoignent d’une vie souterraine, camouflée plutôt que prise en compte ? Peut-être J.Polat digère-t-il en silence son échec de prise de pouvoir au Pays Voironnais. Ouf ! Les élus des autres communes le connaissent bien : communication efficace, manipulatrice, non suivie d’effet, dépenses clientélistes… Même si J.Polat travaille opportunément à son image de maire « écologique » en communiquant sur les voies cyclables du département, il ne débourse pas un sou pour celles de Voiron… Il y aurait eu tant à faire pour les Voironnais pendant ces temps troublés ! Juillet-Août 2020 : Une opposition constructive et vigilante L’élection de J. Polat avec 56% des voix pourrait faire croire à un plébiscite par les Voironnais : ce serait oublier dans quelles conditions s’est déroulé le scrutin, et que seuls 20% des habitants l’ont choisi comme maire. Parmi ces 20%, certains déplorent déjà peut-être son manque d’initiative pendant le confinement : – absence de soutien logistique et financier aux associations solidaires – suppression du marché pendant 7 semaines, malgré notre proposition de l’éclater dans différents quartiers – organisation à la dernière minute de la reprise scolaire, irrespectueuse des contraintes parentales Tandis que des commerçants plongent, sans soutien municipal malgré nos propositions de réduction des taxes et de stationnement gratuit, la brasserie Chavant ne paie pas de loyer, et la mairie rembourse l’emprunt de travaux impactant pour 20 ans sa capacité d’investissement. L’absence de réponse au Pays Voironnais entrave l’adoption du Plan Vélo. J. Polat s’appuie pour ce mandat, sur la charte de l’élu, bafouée dès le premier ConseilMunicipal : les délégations des adjoints seront annoncées dans le journal du lendemain : transparence ? Avril – mai – juin 2020 : En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, il n’y a pas eu de magazine municipal édité. Voiron ville d'avenir – Majorité municipaleNovembre 2020 : L’opposition n’a-t-elle pas de limites dans l’indécence ? Au cœur d’une période marquée par la résurgence du virus, l’esprit de responsabilité voudrait que nous nous unissions pour faire face aux conséquences sanitaires et sociales de cette crise inédite. Il semblerait hélas que nos opposants municipaux n’entendent pas les choses de cette oreille. Ces derniers saisissent en effet avec une indécence rare cette situation comme une « aubaine » pour émettre des critiques sans aucun fondement, n’hésitant pas à travestir la vérité pour servir des objectifs purement politiques et bien éloignés de l’intérêt général qu’ils prétendent défendre. À défaut d’idées, de projet d’avenir à défendre ou d’ambition pour le développement de nos politiques publiques, nos opposants ne reculent devant aucune outrance, parés de leurs atours de moralistes vertueux prompts à faire la leçon à quiconque se trouve en désaccord avec leurs positions dogmatiques. Si l’on peut légitimement s’émouvoir du niveau affligeant du débat entre Donald TRUMP et Joe BIDEN aux Etats-Unis, il n’est néanmoins pas nécessaire de regarder outre-Atlantique pour déplorer cette dérive. Quand certains se plaisent à décrire Voiron comme une ville sinistrée, dévastée, paupérisée ou à rendre le Maire de Voiron responsable de l’aggravation de la crise sociale, ces attaques indignes nous rapprochent dangereusement du caniveau et ne dupent personne. À ce rythme, le mois prochain le Maire sera accusé d’avoir importé le virus en France ! Placer la démagogie et les démonstrations fallacieuses au cœur du débat démocratique constitue un véritable aveu de faiblesse de la part d’opposants en mal d’arguments, cherchant désespérément à exister par tous les moyens. Ces méthodes sont symptomatiques de la chute abyssale de la pertinence du discours développé que nous observons depuis le début du mandat. Comme l’écrivait TALLEYRAND : « Tout ce qui excessif est insignifiant ».La municipalité n’a jamais prétendu être parfaite, mais en ce qui nous concerne le respect de la parole donnée constitue une feuille de route à laquelle nous ne dérogerons pas. Nous ne faisons cas des doubles discours et autres démonstrations navrantes auxquelles se livre une opposition incapable de constituer une force de proposition constructive. Octobre 2020 : Malgré le contexte sanitaire fortement contraint, nous continuons d’œuvrer avec une détermination et un enthousiasme intacts en faveur de la qualité de vie des Voironnais. Placée sous le signe du dynamisme, cette rentrée 2020 est ainsi à la fois marquée par le lancement et la conclusion de projets importants dans tous les domaines de l’action publique. Le lancement officiel du projet culturel et touristique des caves de Chartreuse le 4 septembre dernier est venu marquer un tournant dans l’attrait touristique du territoire. Véritable trésor de notre patrimoine, la liqueur de Chartreuse se verra en effet dotée au terme de ces travaux d’un lieu permettant au plus grand nombre de découvrir son histoire nimbée de mystère. Il s’agit pour la Ville d’un enjeu majeur tant son destin est lié de manière intime à celui de ce produit d’exception qui contribue au rayonnement de Voiron bien au-delà de ses frontières. Cette rentrée a par ailleurs été marquée par l’ouverture au public du parc du Moulinet. Situé en centre-ville, à proximité immédiate du Grand Angle, ce parc doté d’un patrimoine arboré exceptionnel s’inscrit dans notre volonté d’offrir aux Voironnais un accès privilégié à des espaces naturels propices à la détente. Les élèves de l’école Jean Moulin ont quant à eux effectué leur première rentrée dans des locaux entièrement réhabilités. Entamés en février 2019, les travaux réalisés ont intégré une rénovation thermique complète de l’établissement mais également l’agrandissement du restaurant scolaire ainsi qu’une transformation totale de sa cuisine. Grâce à ces aménagements, nos jeunes Voironnais pourront acquérir les savoirs indispensables à la préparation de leur avenir dans les meilleures conditions. À l’heure où nous écrivons ces lignes le pôle petite enfance est sur le point d’ouvrir au public. Cet espace permettra d’accueillir les familles en un lieu unique centralisant l’ensemble de leurs démarches en lien avec la petite enfance. Il simplifiera par ailleurs l’accès à toutes les actions liées à la parentalité proposées par le centre social ainsi qu’à des professionnels de la petite enfance. Ce service assure à la fois une mission d’information envers les parents et professionnels de la petite enfance et une mission d’accompagnement au travers de temps d’échanges collectifs, de conférences ou encore d’ateliers thématiques. Les mois à venir s’inscriront dans cette même dynamique avec à titre d’exemple la livraison prochaine du 2ème étage de la Bourse du Travail qui sera effective d’ici la fin d’année. Nous continuons ainsi d’avancer dans le respect de la feuille de route que nous nous sommes fixée. Septembre 2020 : La question de l‘attractivité du centre-ville est complexe car elle implique d’agir sur des domaines extrêmement variés de l’action publique. Du stationnement au commerce en passant par l’espace public, les mobilités ou le patrimoine, tous ces enjeux sont liés. Il est en effet impossible de redynamiser l’activité commerciale si la clientèle ne peut pas accéder à la ville, s’il est difficile d’y stationner, s’il n’est pas agréable de déambuler dans les rues, si les espaces publics sont inadaptés… La situation de la Rue Grande illustre à elle seule toute la complexité de ces enjeux. En tant qu’entrée de ville, la circulation y est importante, alors qu’elle n’est pas véritablement aisée. Elle donne également une première image de la ville pouvant être nettement améliorée. En tant que rue commerçante, autrefois artère commerciale stratégique de la ville, l’évolution de l’offre a nettement évolué, avec notamment une vacance certaine. Plusieurs études et l’action Coeur de Ville ont d’ailleurs mis en exergue ces éléments. En tant que quartier de vie ancien, les espaces publics sont réduits à la portion congrue, de menue qualité et très largement minéralisés. Cette artère souffre de sa configuration ancienne qui ne répond plus aujourd’hui aux nouvelles habitudes de déplacements et de stationnements, de consommation et de vie. En tant que voie à proximité du secteur d’étude « Morge-Amont Hôpital » en cours, une cohérence doit par ailleurs être anticipée avec ce projet. Dans notre attachement à mener les chantiers nécessaires à l’amélioration du cadre de vie qui fait la réputation de notre ville, nous avons posé les bases d’une action forte, transversale, coordonnée et de long terme, destinée à valoriser les atouts de ce secteur en le transformant en profondeur. En effet, lors du Conseil municipal du 15 juillet dernier nous avons voté le lancement d’une démarche d’envergure de rénovation urbaine visant à reconfigurer dans un temps long l’ensemble de l’espace public et bâti de cette rue. Les objectifs de ce projet ambitieux sont multiples eu égard à la complexité des problématiques auxquelles il a vocation à répondre. Il vise ainsi notamment à favoriser la relance et le développement commercial et artisanal local de la rue tout en y améliorant la circulation et en facilitant les cheminements et le fonctionnement urbain. Nous avons d’ores et déjà esquissé des pistes de réflexion au rang desquelles figure un meilleur partage des futurs espaces publics, une action de végétalisation, l’exercice du droit de préemption commerciale ou encore la création de stationnements etc. Nous affinerons au cours des prochains mois la nature exacte de cette intervention qui devra faire appel à des partenaires institutionnels et également privés pour en fixer les contours. Dans cette attente, nous sommes très enthousiastes à l’idée de porter ce qui s’annonce comme un projet majeur qui fera de ce secteur stratégique quelque peu tombé en désuétude, une entrée de ville accueillante et chaleureuse. Juillet-Août 2020 : La crise sanitaire que nous avons traversée a profondément et durablement bouleversé nos habitudes. Nous avons découvert une société confinée, au cœur de laquelle la distanciation sociale s’est imposée à chacun d’entre nous. Mais nous avons aussi et avant tout assisté et pris part au formidable élan de solidarité qui a traversé notre territoire dont nous avons pu apprécier toute la richesse durant cette période inédite. Tout au long de cette période, nous nous sommes fait fort de gérer au plus près du terrain et de prendre les décisions qui s’imposaient. Nous avons créé un accueil pour les enfants des personnels soignants ; déployé un plan de continuité des services municipaux essentiels à la population ; distribué plus de 100 kits à l’ensemble des soignants de la ville au plus fort de la pénurie de gel ; doté tous les Voironnais de masques financés par la Région et le Pays Voironnais ; mis en place une cellule de soutien à la population pour la protection des publics les plus fragiles pour ne citer que ces exemples. Grâce à ces efforts et à l’implication de chacun d’entre vous pour éviter la propagation du virus, Voiron a été assez largement épargnée par cette épidémie et c’est là un véritable soulagement. Cet épisode aura également été révélateur de la force qui anime notre territoire. Chacun a pu apprécier l’implication et l’engagement de nos entreprises lorsqu’il s’est agi de s’unir et faire front face au virus. Ainsi Antesite et Chartreuse se sont mobilisées lorsqu’il s’est avéré nécessaire de produire du gel hydroalcoolique ; lorsque nous avons eu besoin de masques, Denantes et des couturières locales ont mis leurs compétences à contribution ; Arc Industries a fabriqué des distributeurs de gel hydroalcoolique ; Bonnat a offert des tablettes pour apporter du réconfort aux personnes en 1ère ligne ; Radiall a fait don à la ville de gel et de visières ; la chèvrerie de Chartreuse a proposé à ses homologues d’écouler leurs produits dans sa boutique ; nos enseignes de supermarchés ont quant à elles racheté des productions de marchands de notre marché etc. Il ne s’agit pas là d’une liste exhaustive mais simplement de quelques exemples représentatifs des innombrables savoir-faire et de l’état d’esprit qui règnent sur notre territoire et dont nous pouvons être fiers. Ayons conscience de cette chance qui est la nôtre car d’autres territoires se sont trouvés totalement démunis. Nous tenons à remercier tous les acteurs qui nous ont accompagnés dans la gestion de ces moments sensibles et dans l’attente que la vie retrouve son cours normal, probablement modifié pour quelques temps encore, nous vous assurons de notre parfaite et entière solidarité, et vous invitons à rester vigilants et à respecter les gestes barrières qui nous garderont de la propagation de ce terrible virus. Avril – mai – juin 2020 : En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, il n’y a pas eu de magazine municipal édité.